J'ai été submergé par le nombre de réponses que j'ai reçues (10 réponses jusqu'à présent!). Bien sûr, tous ont obtenu mon vote positif. C'était amusant, merci les gars pour vos réflexions, commentaires, etc. Je sais que la plupart d'entre vous savent maintenant quel est le défaut, du moins celui que je voulais dire. Les gens expriment les choses différemment, et il y a toujours place à des malentendus, alors j'essaierai de formuler clairement ce que je pense être le défaut le plus important dans cette dérivation. Je sais que tout le monde ne sera pas d'accord et c'est très bien. Je suis heureux de pouvoir discuter de ce genre de sujets DSP ésotériques avec des esprits aussi vifs que vous tous! Et c'est parti.
Ma première affirmation est que chaque équation de ma question est correcte. Cependant, la dérivation et la motivation de certains d'entre eux sont totalement fausses et trompeuses, et cette "dérivation" ne peut exister que parce que l'auteur savait à quoi devait ressembler le résultat.
Eq. (3) dans la question ( ) est correct pour la séquence f [ n ] donnée (Eq. ( 2 ) dans la question), mais il est clairement aussi correct pour toutes les séquences de la forme f [ n ] = u [ n ] + c avec une constante arbitraire c . Ainsi, selon la dérivation, le DTFT F résultant (f[n]−f[n−1]=δ[n]f[n](2)
f[n]=u[n]+c(1)
c doit être la DTFT de toutes les séquences de la forme ( 1 ) , quelle que soit la valeur de la constante c . C'est évidemment insensé car le DTFT est unique. Plus précisément, en utilisant cette très "preuve", je pourrais "montrer" que F ( ω ) comme indiqué dans l'équation. ( 5 ) de ma question (ou l'équation ( 3 ) ci-dessous) est en fait la DTFT de u [ n ] que nous recherchons. Alors pourquoi s'embêter à diviser u [ n ] comme dans l'équation. ( 1 ) de la question?F(ω)(1)cF(ω)(5)(3)u[n]u[n](1)
Cependant, il est vrai que les DTFT de toutes les séquences satisfont à l'Eq. ( 4 ) dans la question (répétée ici pour plus de commodité): F ( ω ) ( 1 - e - j ω ) = 1 Mais vient maintenant le défaut mathématique réel: De l'équation. ( 2 ) il est incorrect de conclure F ( ω ) = 1(1)(4)
F(ω)(1−e−jω)=1(2)
(2) Éq. (3)n'est qu'une des infiniment nombreuses solutions possibles de(2), et il se trouve que c'est celle dont l'auteur a besoin pour arriver au résultat final correct. Eq. (3)est la DTFT def[n]dans(1)avecc=-1F(ω)=11−e−jω(3)
(3)(2)(3)f[n](1) , mais à partir de la dérivation donnée, il n'y a aucun moyen de le savoir.c=−12
Alors, comment pouvons-nous éviter cette erreur mathématique et utiliser pour dériver les DTFT de a l l séquences ( 1 ) , avec une constante c ? La conclusion correcte de ( 2 ) est F ( ω ) = 1(2)all(1)c(2)avec une constanteαencore indéterminée. Le branchement(4)sur le côté gauche de(2)donne1+α(1-e-jω)δ(ω)=1+α(1-e-jω)| ω=0⋅
F(ω)=11−e−jω+αδ(ω)(4)
α(4)(2) Donc toutes les fonctions F ( ω ) données par ( 4 ) satisfont ( 2 ) , comme requis.1+α(1−e−jω)δ(ω)=1+α(1−e−jω)∣∣ω=0⋅δ(ω)=1+0⋅δ(ω)=1
F(ω)(4)(2)
La constante dans ( 4 ) peut être déterminée à partir de la valeur de f [ n ] à n = 0 : f [ 0 ] = 1 + c = 1α(4)f[n]n=0 On peut montrer, etWolframAlpha convientégalement, que la valeur principale de Cauchy de l'intégrale dans(6)estPV∫ π - π dω
f[0]=1+c=12π∫π−πF(ω)dω=12π∫π−πdω1−e−jω+α2π(6)
(6)De(6)et(7)on obtientα=π(1+2c)Donc pourc=-1PV∫π−πdω1−e−jω=π(7)
(6)(7)α=π(1+2c)(8)
on obtientα=0(ce qui correspond à la séquence d'originef[n]telle qu'utilisée par l'auteur de la preuve), et pourc=0(c'est-à-dire pourf[n]=u[n]) on aα=π, ce qui nous donne finalement la DTFT souhaitée deu[n]: U ( ω ) = 1c=−12α=0f[n]c=0f[n]=u[n]α=πu[n]U(ω)=11−e−jω+πδ(ω)(9)