Le crénelage est un terme du jargon informatique. C'est une distorsion ou une mauvaise identification.
La photographie chimique conventionnelle (pellicule photographique et tirages photographiques) est souvent en proie à des distorsions, des erreurs d'identification, etc.
Le premier est un rendu incorrect: nous voulons une image fidèle. En photographie noir et blanc, nous voulons un rendu monochromatique correct. En d'autres termes, nous avons une idée préconçue de la façon dont les différentes couleurs, dans la nature, devraient se reproduire sous forme de nuances de gris. Il a fallu plus de 150 ans pour ajuster les recettes de films et nous n'y sommes pas encore (le numérique en souffre également).
Il en va de même pour l'imagerie couleur. La sensibilité aux couleurs des films est affinée depuis plus de 100 ans. Pas encore là (même pour le numérique).
Le film est une base transparente, enduite plusieurs fois à l'avant et à l'arrière de différentes couches de goodies. Certains films couleur ont jusqu'à 17 couches. Aux jonctions des couches, des réflexions se produisent. De plus, les reflets super lumineux du sujet pénétreront toutes les couches, puis se refléteront dans le film, l'exposant de l'arrière. Cela se traduit par une dispersion de ce qui devrait être une petite zone d'exposition formant un halo autour du point culminant. C'est ce qu'on appelle le halo.
Les couches de film, à l'exception de la couche anti-halo, doivent être transparentes. Mais hélas, ils ont de la turbidité. Cette boue déforme l'image. La base du film transparent crée un «passepoil léger». La lumière parasite, emprisonnée entre les jonctions, se déplace, exposant ainsi la buée.
Il existe des centaines d'autres phénomènes de distorsion d'image; beaucoup sont communs au cinéma et au numérique. Lorsqu'il s'agit de savoir où le caoutchouc rencontre la route, le numérique et le film présentent des avantages et des inconvénients.
Lorsque les photographies sont reproduites par impression (lithographie ou analogue), l'original est re-photographié à travers un écran (sangle ou règle). Le résultat est un «demi-ton». Ce sont les images réimprimées dans les livres et les journaux. L'image est sujette à un alias. Cette peste est la même pour le numérique et le cinéma.