Considérez cette question comme résolue. Je ne choisirai pas la meilleure réponse car elles ont toutes contribué à ma compréhension du sujet.
Je ne sais pas quel avantage nous avons en définissant formellement la sémantique de la logique des prédicats. Mais je vois la valeur d'avoir un calcul de preuve formel. Mon point est que nous n'aurions pas besoin de sémantique formelle pour justifier les règles d'inférence des calculs de preuve.
Nous pourrions définir un calcul qui imite les «lois de la pensée», c'est-à-dire les règles d'inférence utilisées par les mathématiciens depuis des centaines d'années pour vérifier leurs théorèmes. Un tel calcul existe déjà: la déduction naturelle. Ensuite, nous définirions ce calcul comme solide et complet.
Cela peut être justifié en réalisant que la sémantique formelle de la logique des prédicats n'est qu'un modèle. La pertinence du modèle ne peut être justifiée que de manière intuitive. Ainsi, en montrant que la déduction naturelle est saine et complète par rapport à la sémantique formelle, cela ne rend pas la déduction naturelle plus "vraie". Il serait tout aussi bon de justifier directement et intuitivement les règles de la déduction naturelle. Le détour par la sémantique formelle ne nous donne rien.
Ensuite, après avoir défini la déduction naturelle comme étant solide et complète, nous pourrions montrer la solidité et l'exhaustivité d'autres calculs en montrant que les preuves qu'ils produisent peuvent être traduites en déduction naturelle et vice versa.
Mes réflexions ci-dessus sont-elles correctes? Pourquoi est-il important de prouver la solidité et l'exhaustivité des calculs de preuve par référence à la sémantique formelle?