La réponse de Cai est bien sûr correcte. J'aimerais toujours partager mes réflexions, en particulier sur la question "Comment gérez-vous habituellement les cas comme celui-ci?"
Ces dernières années, j'ai essayé de travailler avec " The Politics of Design " de Paul Rand à l'esprit. Je voudrais partager quelques lignes du post très pertinent:
Le designer qui présente volontairement à son client un lot de mises en page ne le fait pas par prolificité, mais par incertitude ou peur. […]
Soucieux d'impressionner le client avec leur ardeur, ils présentent une multitude de mises en page, dont beaucoup sont des interprétations superficielles d'idées potentiellement bonnes, ou des rendus lisses d'idées banales.
Naturellement, je fais au moins quelques designs différents, mais au final j'essaye d'en présenter un seul au client. Celui que je pense est le mieux pour leurs besoins.
Il est également important que Steve Jobs travaille avec Rand :
Je lui ai demandé s'il proposerait quelques options, et il a répondu: «Non, je vais résoudre votre problème pour vous et vous me paierez. Vous n'avez pas besoin d'utiliser la solution. Si vous voulez des options, parlez à d'autres personnes. […] »
J'utilise ces pensées pour faire comprendre à mes clients que je ne peux pas produire plusieurs designs différents qui soient également bons. L'un est le meilleur auquel je peux penser ou que je peux faire. C'est une perte de temps de produire volontairement de pires alternatives juste pour que la bonne ressorte.
Avec les révisions, c'est un peu différent et si le contrat le permet, j'explorerai des options sur une conception, en collaboration avec le client.
Au final, ma réponse est: essayez de conditionner les attentes du client dès le début de la relation, afin qu'il n'attende pas plusieurs designs. Travaillez avec des briefings réguliers et affinez. En fin de compte, le client croira qu'il a produit lui-même l'œuvre, mais je prends cela comme une preuve que j'ai bien fait mon travail.