Goûtez au fur et à mesure et assaisonnez progressivement et régulièrement. Les bons chefs peuvent goûter leur plat trente fois avant qu'il n'atteigne l'assiette. Un bon assaisonnement n'est pas une formule, c'est un missile à recherche de chaleur qui s'ajuste constamment pour atteindre sa cible. Ou un peintre impressionniste qui construit une base de couleur, puis tamponne les reflets et les ombres pour faire ressortir l'image plus grande.
Détails: Le sel n'est pas un arôme, juste un exhausteur de goût. Ajouter les épices séchées tôt, les herbes fraîches tard. Plus l'assaisonnement cuit, plus sa saveur est profonde , moins l'assaisonnement cuit, plus sa saveur est nette . Si vous assaisonnez tôt et tard, vous obtenez les deux effets.
L'anatomie est la base de la saveur. Nous goûtons sucré, salé, acide, amer et umami . Chauffez également. Si votre nourriture a un goût fade, il en manque une. Si votre nourriture est hors , l' un d' entre eux est hors d'équilibre avec un autre.
La douceur est le sucre, le miel, les oignons caramélisés. L'acide est le citron, la chaux, le vinaigre. Les amers sont les verts foncés, les choux de Bruxelles, l'écorce. Umami est des champignons sautés, de la sauce soja, du fromage fondu. D'autres aliments flottent entre les catégories en fonction de la variété et de la façon dont ils sont préparés.
Généralement, plus vous cuisinez quelque chose, plus il devient sucré, moins acide et plus umami. Jusqu'à un certain point. La cuisson excessive et la nourriture deviennent amères, fades, compost.
Le reste, c'est l'odeur. Votre nez porte des subtilités de goût que votre bouche ne peut pas détecter. Les aliments chauds ont souvent meilleur goût parce que l'arôme est libéré (également les sucres). Pour maîtriser la saveur, sentez votre nourriture. Sentez vos épices. Sentez vos ingrédients. La saveur est l'interface entre la nourriture et l'humain. Le seul outil dont vous disposez est vos sens.