Certains bayésiens attaquent l'inférence fréquentiste en déclarant qu '"il n'y a pas de distribution d'échantillonnage unique" car cela dépend des intentions du chercheur (Kruschke, Aguinis et Joo, 2012, p. 733).
Par exemple, disons qu'un chercheur commence la collecte de données, mais son financement a été inopinément réduit après 40 participants. Comment les distributions d'échantillonnage (et les IC et valeurs p subséquentes) seraient-elles même définies ici? Devrions-nous simplement supposer que chaque échantillon constitutif a N = 40? Ou serait-il composé d'échantillons avec un N différent, chaque taille étant déterminée par d'autres moments aléatoires, son financement aurait pu être réduit?
Les distributions nulles t, F, khi-deux (etc.) trouvées dans les manuels supposent toutes que le N est fixe et constant pour tous les échantillons constitutifs, mais cela peut ne pas être vrai dans la pratique. Avec chaque procédure d'arrêt différente (par exemple, après un certain intervalle de temps ou jusqu'à ce que mon assistant se fatigue), il semble y avoir une distribution d'échantillonnage différente, et l'utilisation de ces distributions «N éprouvées et fixes» est inappropriée.
Dans quelle mesure cette critique porte-t-elle préjudice à la légitimité des IC fréquentistes et des valeurs p? Y a-t-il des réfutations théoriques? Il semble qu'en attaquant le concept de la distribution d'échantillonnage, tout l'édifice de l'inférence fréquentiste soit ténu.
Toutes les références savantes sont grandement appréciées.