Lorsque l'on exprime des calculs en termes de circuit quantique, on utilise des portes , c'est-à-dire (typiquement) des évolutions unitaires.
Dans un certain sens, ce sont des objets plutôt mystérieux, en ce sens qu'ils effectuent des opérations discrètes "magiques" sur les états. Ce sont essentiellement des boîtes noires, dont le fonctionnement interne n'est pas souvent traité lors de l'étude des algorithmes quantiques. Cependant, ce n'est pas ainsi que fonctionne la mécanique quantique: les états évoluent de façon continue suivant l'équation de Schrödinger.
En d'autres termes, lorsque l'on parle de portes quantiques et d'opérations, on néglige la dynamique (c'est-à-dire l'hamiltonien) réalisant ladite évolution, c'est ainsi que les portes sont réellement implémentées dans les architectures expérimentales.
Une méthode consiste à décomposer la porte en termes élémentaires (dans une architecture expérimentale donnée). Est-ce le seul moyen? Et ces portes "élémentaires"? Comment la dynamique de mise en œuvre de celles-ci se trouve-t-elle généralement?