Il est utile de considérer le but de la fessée dans la boîte à outils de la discipline. D'après mon expérience, la fessée seule ne sert à rien de corriger un comportement. Les parents doivent expliquer aux enfants pourquoi leur comportement est également mauvais en plus (et généralement avant les) châtiments corporels. Par exemple, lorsque nos bébés essayaient de nous mordre (ou l'un l'autre), nous leur disions "pas de morsure" et leur donnions une petite tape sur la joue. Le but était d'associer l'acte de mordre quelqu'un à un sentiment désagréable et de prendre l'habitude d'enseigner plutôt que de punir.
Au fur et à mesure que nos enfants ont grandi, l'élément éducation est devenu plus important. Au lieu de "ne pas mordre", nous expliquons maintenant en phrases complètes que mordre fait mal aux autres. Si nous utilisons la fessée, cela vient à la fin d'une discussion sur le but de la punition. Au fil du temps, cette conversation devient ce que nos enfants redoutent davantage que la fessée elle-même. Comme votre enfant de 12 ans, mes enfants préfèrent parfois une fessée rapide par rapport à la conversation sur leur comportement.
Au moment où mon aîné avait 12 ans, nous avions depuis longtemps cessé d'utiliser les fessées. À cet âge, ma désapprobation était bien plus efficace que toute autre forme de punition. Pour l'un de mes enfants, la fessée n'a jamais fonctionné aussi bien que les tenir simplement sur mes genoux. Il faut donc faire preuve de bon jugement pour déterminer si la fessée est utile ou non; l'âge seul n'est pas vraiment le facteur déterminant.
Je suggérerais de discuter avec vos enfants des punitions qu'ils jugent appropriées. J'ai eu cette conversation avec mon aîné et nous avons convenu que l'enracinement n'était pas une bonne discipline pour lui puisqu'il aimait passer du temps seul dans sa chambre. Nous avons convenu que le fait de retenir une partie de son indemnité était une meilleure punition en règle générale. Pour mes enfants d'âge préscolaire, j'offre un choix entre plusieurs punitions appropriées. Un effet secondaire agréable est qu'ils dépensent (un peu) moins d'énergie à se plaindre de la punition et semblent plus engagés quand je leur parle de leur comportement.
Je devrais également souligner que la fessée peut aggraver la situation si elle n’est pas motivée par la raison ou si le parent perd le contrôle de son tempérament. Bien qu'il soit préférable de prendre des mesures disciplinaires le plus tôt possible, j'ai parfois eu besoin de simplement m'éloigner de la situation jusqu'à ce que ma propre colère soit sous contrôle. Les rares fois où je ne l'ai pas fait et puni par la colère, il a fallu que je revienne plus tard auprès de mon enfant pour présenter ses excuses. Encore une fois, la clé est de mettre l'accent sur l'éducation plutôt que sur la punition.