J'ai donné des cours particuliers à un enfant et au cours des derniers mois, je suis arrivé à la conclusion que les parents permettent à l'enfant de s'arrêter lorsque les choses se compliquent. L'enfant n'a à mon avis que peu de volonté, de persévérance et de discipline, et au lieu de faire face à des situations difficiles et de les surmonter, l'attitude est de laisser tomber la situation. De plus, je ne vois pas l'enfant avoir une grande confiance en lui, en termes de "il ne croit pas en lui-même".
Je déteste tirer des conclusions comme celle-ci, surtout parce que je ne peux pas dire que je vois tout ce qui se passe tous les jours, mais il y a eu un grand nombre d'incidents et d'histoires que j'ai entendus, qui m'amènent à croire cela.
Je viens de tomber sur un paragraphe d' un article de blog qui décrit très bien ce que je vois en train de se faire:
un nombre record de 20 personnes déprimées qui ne savent pas pourquoi. Ces jeunes adultes affirment avoir eu une enfance magique. Leurs parents sont leurs meilleurs amis. Ils n'ont jamais connu de tragédie ni rien de plus que des déceptions normales. Pourtant, pour une raison quelconque, ils sont mécontents.
... les parents d'aujourd'hui sont trop rapides pour se précipiter. Nous ne voulons pas que nos enfants tombent, alors au lieu de les laisser vivre l'adversité, nous ouvrons la voie. Nous supprimons les obstacles pour leur faciliter la vie. Mais l'adversité fait partie de la vie et ce n'est qu'en y faisant face que nos enfants pourront acquérir les compétences nécessaires à leur survie sur la route.
« De nombreux parents iront faire n'importe quoi pour protéger leurs enfants contre un inconfort, une anxiété ou une déception, même légers -« rien de moins qu'agréable » - avec le résultat que lorsque, en tant qu'adultes, ils éprouvent les frustrations normales de la vie, ils pensent que quelque chose doit être terriblement mal. " - psychiatre Dr Paul Bohn
Bien que je trouve formidable que les parents d'aujourd'hui soient plus investis dans la vie de leurs enfants que les générations précédentes, notre implication peut aller trop loin. ... À moins que nous n'en soyons conscients, il est facile de les handicaper en leur rendant la vie trop facile.
Comme le dit ma philosophie parentale préférée: «Préparez votre enfant pour la route, pas la route pour votre enfant.»
Je vois ce problème se manifester de plusieurs façons, et je pense qu'il doit y avoir une ligne tracée quelque part.
Ma question est:
Existe-t-il un moyen de communiquer cela aux parents? Planter une graine dans leur tête, au moins leur donner du recul, leur faire réfléchir?
Ou quoi d'autre serait un bon moyen pour moi de gérer cela et d'y mettre un terme, au moins pour que je cesse de m'inquiéter pour l'enfant. Je suis très passionné par cela et je pense que beaucoup de choses devraient être traitées différemment, mais évidemment je ne suis pas en mesure d'avoir beaucoup à dire.
Comment puis-je en tant que personne qui n'est pas le parent gérer cela?