Parait à peu près juste. Pour obtenir du blanc (6500K) en utilisant des luminophores NTSC (TV couleur), les intensités relatives sont G = 0,59, R = 0,3, B = 0,11 - la plupart de l'énergie est dans le vert, moins dans le bleu. (nombres légèrement arrondis différemment dans Wikipedia ) À intensité égale, le bleu apparaîtra le plus brillant. Les nombres réels différeront ici (LED et non luminophores) mais les intensités relatives sont en fait plus similaires que ce à quoi je m'attendais.
Le commentaire intéressant de Spehro explique en partie pourquoi. La Candela est une définition de l'intensité lumineuse qui est pondérée de telle sorte que 100 mcd de lumière rouge, verte ou bleue sont perçus comme tout aussi brillants.
Maintenant que je comprends le processus de conversion de l'espace colorimétrique - cela ne découle pas de cela, que le mélange d'intensités perçues égales de R, G, B se traduira par ce que nous voyons comme blanc!
En effet, comment peut-il? Nos yeux sont les plus sensibles au vert. Ainsi, l'intensité réelle de la lumière verte est réduite dans la définition de la Candela pour donner la même intensité perçue que le rouge, le bleu (Nitpick: je crois que les autres intensités sont plutôt augmentées). Ensuite, pour mélanger les trois et faire du blanc, nous devons augmenter l'intensité perçue de la lumière verte pour restaurer l'intensité correcte dans la lumière mélangée. (C'est pourquoi l'intensité mesurée doit être la plus élevée à la longueur d'onde où nos yeux sont les plus sensibles. Cela n'aurait aucun sens autrement!)
En d'autres termes, 100 mcd chacun de rouge, vert et bleu contiennent beaucoup moins d'énergie réelle sur le canal vert, tandis que la vraie lumière blanche contiendrait une énergie approximativement égale dans chaque canal - d'où la définition du «bruit blanc» dans l'électronique.
EDIT: Un article intéressant place l'efficacité quantique des LED rouges et bleues dans la région 70-80%, bien au-dessus de celle des LED vertes (avant 2008) (c'est un argument de vente, après tout!). Il est donc probable que, quelle que soit la raison de la faible intensité des LED bleues, ce n'est pas qu'elles soient difficiles à réaliser.
Ainsi, les intensités relatives des trois LED dans la question sont la tentative du fabricant d'annuler cette pondération et de faire correspondre les LED afin que la lumière générée soit approximativement blanche au courant nominal.
Illustration (source d'image)
À mes yeux au moins, dans l'illustration ci-dessus, G est de loin le primaire le plus lumineux, avec R deuxième et B le plus sombre, mais lorsqu'ils sont mélangés, ils produisent un assez bon blanc.