J'ai mis l'article en traduction et il semble que ce soit la section (traduite) dont vous parlez:
"Pour réaliser cette sélection de 50 pépites, le Tech Tour n'a pas balayé le continent mais le monde entier. Le résultat global pour l'Europe est très encourageant puisqu'il existe 284 entreprises (dont 38 françaises), contre 121 en 2015. sont 181 en Chine et 833 aux États-Unis, un pays où, néanmoins, les injections sont cinq fois plus élevées que celles qui irriguent les pépites européennes. "
Le critère de "pépite" semble être une entreprise évaluée $100 mm and $1 B
avec une croissance annuelle> 50%.
Le fait que les États-Unis comptent davantage de ces entreprises n’est pas surprenant. L’économie américaine est égale à celle de l’UE mais le secteur de la technologie aux États-Unis est beaucoup plus robuste. Aux États-Unis, il existe 100 000 sociétés de logiciels et d'informatique comptant moins de 500 employés qui les classeraient dans cette catégorie. La technologie américaine représente 25% du marché mondial. Le fait qu'il y ait plus d'entreprises américaines qui répondent à ces critères spécifiques n'est pas surprenant.
Que cela fasse ou non aux États-Unis un meilleur investissement est une question différente. Le nombre d'entreprises pouvant être investies n'a rien à voir avec le retour sur investissement. Si toutes les entreprises européennes gagnaient en moyenne 10% en moyenne et les entreprises américaines en moyenne 5%, les entreprises européennes représenteraient un meilleur investissement en termes de valeur attendue. Il se peut que les sociétés européennes soient beaucoup plus risquées et plus susceptibles de faire défaut, ce qui compenserait ce nombre. Le nombre d'entreprises qui tombent dans ce critère arbitraire et étroit n'a rien à voir avec l'avantage d'investir en Europe ou aux États-Unis.
Les décisions d'investissement sont basées sur une multitude de facteurs. Le risque lié à la réglementation européenne, la stabilité politique, etc. peuvent être des facteurs à prendre en compte lorsqu’un investissement dans une entreprise européenne est difficile, mais il est difficile, voire impossible, de faire une déclaration générale sur la qualité des opportunités d’investissement d’un pays.